Rassurez-vous, je n’ai pas l’intention de transformer ce blog en comptoir à thés ou cafés (encore que, hein, ça pourrait être tentant). Je risque bien d’en causer un peu, parce que le thé (plus que le café) fait partie de mon quotidien, c’est ma douceur à moi et ma boisson. Mais je n’ai pas ouvert de succursale de vente, et je ne suis pas en reconversion de torréfaction!
Lapsang et Capuccino, c’est un peu ma façon de me décrire. Je suis mer et montagne. Je suis patiente et explosive. Je suis sucré-salé (même si quand même résolument plus salé).
J’ai longtemps cru que j’avais à choisir mon camps. Que je ne pouvais pas être les deux. Et encore aujourd’hui, je dois parfois me convaincre que j’ai le droit d’être paradoxale. Que c’est aussi ce qui me forge. Que oui, c’est bien beau d’avoir des idées arrêtées, mais qu’il vaut parfois mieux être roseau que chêne, se balancer au gré du vent, et d’ailleurs on se tue à me le répéter autour de moi.
Alors j’essaie de l’appliquer, même si c’est encore un effort.
Et puis ce titre, pour tout vous avouer, était au départ destiné à accueillir un blog à 4 mains. Depuis le temps qu’on avait envie d’écrire ensemble avec mon amie, on avait trouvé tout ce qu’il fallait. Il restait juste….le temps. Et la ligne éditoriale. Et là, ça buggait, on n’y arrivait pas. Jusqu’au moment où on s’est dit que ça ne devait pas être le bon timing. Mais je n’avais pas envie d’abandonner ces 2 mots qui me plaisaient tant. Du coup, je lui ai demandé l’autorisation de me les réapproprier, elle a accepté sans problème, et j’en profite pour la remercier ici du fond du coeur. Je vais essayer de lui faire honneur, et de persévérer.
Ca faisait un moment que l’envie de réécrire frétillait au fond de moi. Sans que je ne parvienne à reprendre la route de mon ancien blog. Quelque chose m’arrêtait, que je ne parvenais pas bien à identifier; je mettais ça sur le compte d’une forme « d’obligation ressentie », comme si j’étais liée à ce blog sans m’en détacher. Quand la graine a germé en moi d’écrire à nouveau, mais ailleurs, de suite ça s’est enchaîné et fluidifié. A un moment, il faut savoir tourner la page, sans rien renier, sans rien oublier, et c’est exactement ça. Je ne rapatrierai pas mes archives ici, mais je vais les conserver, j’ignore encore comment.
Quand j’ai expliqué à Monsieur que c’était quand même étonnant cette façon d’un coup de tout changer, il m’a répondu en grand sage qu’il est (parfois): « Ben non c’est normal, parfois c’est juste le plaisir d’acheter de nouveaux stylos et un nouveau carnet non? » Et là, je lui ai littéralement sauté au cou, parce que c’était précisément, exactement ça! L’impression d’avoir fait mon shopping, pris le temps de réfléchir à la nouvelle apparence, et le plaisir d’ouvrir mes nouveaux stylos et mon nouveau cahier. A moi l’amoureuse de la papeterie, ça ne pouvait que parler, non?
Alors bienvenue ici!
J’ai perdu le compte des blogs ouverts pour cette envie de retour « au cahier neuf » qui relance l’écriture et l’inspiration. On se sent bien dans ton nouveau chez toi, je trouve !
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@Lizly: moi j’ai tendance à volontiers rester fidèle aux lieux mais là il fallait vraiment faire quelque chose 😉 Et merci, un compliment comme ça de la part d’une personne si sensible au lieu et à l’atmosphère, ça me touche infiniment, vraiment 🙂
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